État de l’art
Bibliographie
1990-2020
La cause environnementale chez les éditeurs de jeux
La question environnementale fut abordée par les éditeurs de jeux vidéo dès les années 1990, avant de s’épuiser en 2000. Avec une approche naïve et moralisatrice, le point de vue de ces premières tentatives était trop simpliste et en décalage avec les attentes et préoccupations des joueurs [59]. Ainsi, Sonic le Hérisson (Sega, 1991) sort du schéma du héro devant sauver une princesse, pour se rediriger vers le thème de la protection des animaux. Ecco the dolphin (Sega, 1992) protège les fonds marins. Awesome Possum (Tengen, 1993) défend les pôles et la forêt tropicale. Boogerman (Interplay, 1994) répare une machine à aspirer la pollution de l’air. Dernier exemple historique des considérations provenant des éditeurs, Super Mario Sunshine (Nintendo, 2002), où le héros doit nettoyer des taches brunes, évoquant du goudron, à l’aide d’un pistolet à eau.
La période des années 2010 marque un rapport ambigu aux problématiques environnementales, avec des mécaniques de coopération et d’antagonisme. Ainsi, le titre de référence Don’t Starve (Tencent, 2013) propose aux joueurs-euses de collaborer dans un monde hostile, où ils-elles devront accaparer les ressources pour survivre. Dans Subnautica (Unknow Wolds, 2018), les joueurs-euses se retrouvent dans un océan extraterrestre et doivent collecter des ressources, affronter la faune locale et réparer leur vaisseau.
1990-2020
La cause environnementale chez les éditeurs de jeux
La question environnementale fut abordée par les éditeurs de jeux vidéo dès les années 1990, avant de s’épuiser en 2000. Avec une approche naïve et moralisatrice, le point de vue de ces premières tentatives était trop simpliste et en décalage avec les attentes et préoccupations des joueurs [59]. Ainsi, Sonic le Hérisson (Sega, 1991) sort du schéma du héro devant sauver une princesse, pour se rediriger vers le thème de la protection des animaux. Ecco the dolphin (Sega, 1992) protège les fonds marins. Awesome Possum (Tengen, 1993) défend les pôles et la forêt tropicale. Boogerman (Interplay, 1994) répare une machine à aspirer la pollution de l’air. Dernier exemple historique des considérations provenant des éditeurs, Super Mario Sunshine (Nintendo, 2002), où le héros doit nettoyer des taches brunes, évoquant du goudron, à l’aide d’un pistolet à eau.
La période des années 2010 marque un rapport ambigu aux problématiques environnementales, avec des mécaniques de coopération et d’antagonisme. Ainsi, le titre de référence Don’t Starve (Tencent, 2013) propose aux joueurs-euses de collaborer dans un monde hostile, où ils-elles devront accaparer les ressources pour survivre. Dans Subnautica (Unknow Wolds, 2018), les joueurs-euses se retrouvent dans un océan extraterrestre et doivent collecter des ressources, affronter la faune locale et réparer leur vaisseau.
1990-2020
La cause environnementale chez les éditeurs de jeux
La question environnementale fut abordée par les éditeurs de jeux vidéo dès les années 1990, avant de s’épuiser en 2000. Avec une approche naïve et moralisatrice, le point de vue de ces premières tentatives était trop simpliste et en décalage avec les attentes et préoccupations des joueurs [59]. Ainsi, Sonic le Hérisson (Sega, 1991) sort du schéma du héro devant sauver une princesse, pour se rediriger vers le thème de la protection des animaux. Ecco the dolphin (Sega, 1992) protège les fonds marins. Awesome Possum (Tengen, 1993) défend les pôles et la forêt tropicale. Boogerman (Interplay, 1994) répare une machine à aspirer la pollution de l’air. Dernier exemple historique des considérations provenant des éditeurs, Super Mario Sunshine (Nintendo, 2002), où le héros doit nettoyer des taches brunes, évoquant du goudron, à l’aide d’un pistolet à eau.
La période des années 2010 marque un rapport ambigu aux problématiques environnementales, avec des mécaniques de coopération et d’antagonisme. Ainsi, le titre de référence Don’t Starve (Tencent, 2013) propose aux joueurs-euses de collaborer dans un monde hostile, où ils-elles devront accaparer les ressources pour survivre. Dans Subnautica (Unknow Wolds, 2018), les joueurs-euses se retrouvent dans un océan extraterrestre et doivent collecter des ressources, affronter la faune locale et réparer leur vaisseau.
2000-2010
Premiers pas vers la sensibilisation :
Les "Jeux sérieux"
Dans le cadre de travaux de recherche, les jeux observés sont des jeux sérieux. Environ 80 jeux sérieux traitant des problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD) ont été observés.
La plupart de ces jeux sont notamment référencés dans la revue de littérature systémique de Stanitsas et al[64]. Une augmentation significative du nombre de travaux de recherche sur ce sujet est notable à partir de 2007, avec 24 études antérieures contre 53 postérieurs. En raison de leurs qualités éducatives, ces jeux sont conçus à destination d’étudiants, de professionnels ou d’acteurs du développement durable. La qualité et l’efficacité de ces jeux sont évaluées par les connaissances acquises par les joueurs-euses[65]. Une majorité de jeux sérieux abordent les aspects économiques, sociaux et environnementaux des ODD sous un angle systémique[64].
Les jeux sérieux se retrouvent sur tous les types de medium (plateau, video, mobile, dés, …) et de genres (simulation, jeu de rôle, …), similaires aux jeux de divertissement [64]. Le medium à utiliser semble varier selon le mode de diffusion et d’usage du jeu. The 2030 SDGs Game est ainsi un jeu de cartes physique (ou IRL – In Real Life) développé pour être joué par 5 à 60 personnes en session unique dans une même pièce. Ce projet est diffusé dans le monde par des ambassadeurs du jeu [24][4]. Il s’adresse principalement à des professionnels ou acteurs du développement durable et encourage une collaboration entre les joueurs, ainsi qu’une sensibilisation aux enjeux systémiques des ODD. World Rescue est, à l’inverse, un jeu mobile développé pour être joué seul et facilement disponible sur les plateformes Android et iOS [4]. Le jeu s’adresse ainsi à des jeunes étudiants, et a pour objectif l’apprentissage des enjeux de développement durable.
2000-2010
Premiers pas vers la sensibilisation :
Les "Jeux sérieux"
Dans le cadre de travaux de recherche, les jeux observés sont des jeux sérieux. Environ 80 jeux sérieux traitant des problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD) ont été observés.
La plupart de ces jeux sont notamment référencés dans la revue de littérature systémique de Stanitsas et al[64]. Une augmentation significative du nombre de travaux de recherche sur ce sujet est notable à partir de 2007, avec 24 études antérieures contre 53 postérieurs. En raison de leurs qualités éducatives, ces jeux sont conçus à destination d’étudiants, de professionnels ou d’acteurs du développement durable. La qualité et l’efficacité de ces jeux sont évaluées par les connaissances acquises par les joueurs-euses[65]. Une majorité de jeux sérieux abordent les aspects économiques, sociaux et environnementaux des ODD sous un angle systémique[64].
Les jeux sérieux se retrouvent sur tous les types de medium (plateau, video, mobile, dés, …) et de genres (simulation, jeu de rôle, …), similaires aux jeux de divertissement [64]. Le medium à utiliser semble varier selon le mode de diffusion et d’usage du jeu. The 2030 SDGs Game est ainsi un jeu de cartes physique (ou IRL – In Real Life) développé pour être joué par 5 à 60 personnes en session unique dans une même pièce. Ce projet est diffusé dans le monde par des ambassadeurs du jeu [24][4]. Il s’adresse principalement à des professionnels ou acteurs du développement durable et encourage une collaboration entre les joueurs, ainsi qu’une sensibilisation aux enjeux systémiques des ODD. World Rescue est, à l’inverse, un jeu mobile développé pour être joué seul et facilement disponible sur les plateformes Android et iOS [4]. Le jeu s’adresse ainsi à des jeunes étudiants, et a pour objectif l’apprentissage des enjeux de développement durable.
2000-2010
Premiers pas vers la sensibilisation :
Les "Jeux sérieux"
Dans le cadre de travaux de recherche, les jeux observés sont des jeux sérieux. Environ 80 jeux sérieux traitant des problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD) ont été observés.
La plupart de ces jeux sont notamment référencés dans la revue de littérature systémique de Stanitsas et al[64]. Une augmentation significative du nombre de travaux de recherche sur ce sujet est notable à partir de 2007, avec 24 études antérieures contre 53 postérieurs. En raison de leurs qualités éducatives, ces jeux sont conçus à destination d’étudiants, de professionnels ou d’acteurs du développement durable. La qualité et l’efficacité de ces jeux sont évaluées par les connaissances acquises par les joueurs-euses[65]. Une majorité de jeux sérieux abordent les aspects économiques, sociaux et environnementaux des ODD sous un angle systémique[64].
Les jeux sérieux se retrouvent sur tous les types de medium (plateau, video, mobile, dés, …) et de genres (simulation, jeu de rôle, …), similaires aux jeux de divertissement [64]. Le medium à utiliser semble varier selon le mode de diffusion et d’usage du jeu. The 2030 SDGs Game est ainsi un jeu de cartes physique (ou IRL – In Real Life) développé pour être joué par 5 à 60 personnes en session unique dans une même pièce. Ce projet est diffusé dans le monde par des ambassadeurs du jeu [24][4]. Il s’adresse principalement à des professionnels ou acteurs du développement durable et encourage une collaboration entre les joueurs, ainsi qu’une sensibilisation aux enjeux systémiques des ODD. World Rescue est, à l’inverse, un jeu mobile développé pour être joué seul et facilement disponible sur les plateformes Android et iOS [4]. Le jeu s’adresse ainsi à des jeunes étudiants, et a pour objectif l’apprentissage des enjeux de développement durable.
2010-2020
Du jeu sérieux au divertissement grand public
Les premières approches maladroites ont cependant ouvert la voie à des jeux grand public profondément tournés vers les questions des Objectifs de Développement Durable.
Dans Factorio (Wube, 2016), la vitesse d’apparition des ennemis correspond au niveau de pollution dans le jeu. Le niveau de difficulté est ainsi défini par les actions négatives du joueur. Oxygen Not Included (Klei, 2017) plonge le joueur à la tête d’une petite colonie bloquée sur un astéroïde devant veiller à se développer sans dégrader la qualité de l’oxygène présent, au risque de laisser étouffer la colonie. Enfin, Eco (Strange Loop Game, 2018) est une simulation d’écosystème en ligne collaboratif mettant les joueurs-euses face au danger d’un astéroïde. Ils-elles doivent collaborer et se développer afin de trouver une solution à ce problème, sans pour autant détruire leur écosystème.
Ces derniers jeux ont la particularité d’explorer les relations entre l’humain et la planète et offrent aux joueurs-euses des moyens de réflexion sur leurs actions.
La sensibilisation par le jeu est un courant fort dans l’industrie vidéoludique actuelle. Les concepts de gameplay (mécaniques de jeu) liés à ce courant sont complexes et liés aux problématiques environnementales réelles.
Ainsi, Terra Nil (Devolver, 2021) est un jeu où il faut transformer un territoire désertique, anéanti, en paradis vert. Le but est non seulement de recréer un écosystème détruit, mais surtout de ne rien laisser derrière soi en partant. Une fois la partie terminée, les joueurs doivent retirer tous les éléments artificiels qui leur ont permis de reconstruire l’écosystème. Ils doivent donc prendre en compte que leurs choix ont des conséquences qui peuvent être négatives et que leur présence ne doit pas laisser de traces pour faire perdurer ce nouvel écosystème.
2010-2020
Du jeu sérieux au divertissement grand public
Les premières approches maladroites ont cependant ouvert la voie à des jeux grand public profondément tournés vers les questions des Objectifs de Développement Durable.
Dans Factorio (Wube, 2016), la vitesse d’apparition des ennemis correspond au niveau de pollution dans le jeu. Le niveau de difficulté est ainsi défini par les actions négatives du joueur. Oxygen Not Included (Klei, 2017) plonge le joueur à la tête d’une petite colonie bloquée sur un astéroïde devant veiller à se développer sans dégrader la qualité de l’oxygène présent, au risque de laisser étouffer la colonie. Enfin, Eco (Strange Loop Game, 2018) est une simulation d’écosystème en ligne collaboratif mettant les joueurs-euses face au danger d’un astéroïde. Ils-elles doivent collaborer et se développer afin de trouver une solution à ce problème, sans pour autant détruire leur écosystème.
Ces derniers jeux ont la particularité d’explorer les relations entre l’humain et la planète et offrent aux joueurs-euses des moyens de réflexion sur leurs actions.
La sensibilisation par le jeu est un courant fort dans l’industrie vidéoludique actuelle. Les concepts de gameplay (mécaniques de jeu) liés à ce courant sont complexes et liés aux problématiques environnementales réelles.
Ainsi, Terra Nil (Devolver, 2021) est un jeu où il faut transformer un territoire désertique, anéanti, en paradis vert. Le but est non seulement de recréer un écosystème détruit, mais surtout de ne rien laisser derrière soi en partant. Une fois la partie terminée, les joueurs doivent retirer tous les éléments artificiels qui leur ont permis de reconstruire l’écosystème. Ils doivent donc prendre en compte que leurs choix ont des conséquences qui peuvent être négatives et que leur présence ne doit pas laisser de traces pour faire perdurer ce nouvel écosystème.
2010-2020
Du jeu sérieux au divertissement grand public
Les premières approches maladroites ont cependant ouvert la voie à des jeux grand public profondément tournés vers les questions des Objectifs de Développement Durable.
Dans Factorio (Wube, 2016), la vitesse d’apparition des ennemis correspond au niveau de pollution dans le jeu. Le niveau de difficulté est ainsi défini par les actions négatives du joueur. Oxygen Not Included (Klei, 2017) plonge le joueur à la tête d’une petite colonie bloquée sur un astéroïde devant veiller à se développer sans dégrader la qualité de l’oxygène présent, au risque de laisser étouffer la colonie. Enfin, Eco (Strange Loop Game, 2018) est une simulation d’écosystème en ligne collaboratif mettant les joueurs-euses face au danger d’un astéroïde. Ils-elles doivent collaborer et se développer afin de trouver une solution à ce problème, sans pour autant détruire leur écosystème.
Ces derniers jeux ont la particularité d’explorer les relations entre l’humain et la planète et offrent aux joueurs-euses des moyens de réflexion sur leurs actions.
La sensibilisation par le jeu est un courant fort dans l’industrie vidéoludique actuelle. Les concepts de gameplay (mécaniques de jeu) liés à ce courant sont complexes et liés aux problématiques environnementales réelles.
Ainsi, Terra Nil (Devolver, 2021) est un jeu où il faut transformer un territoire désertique, anéanti, en paradis vert. Le but est non seulement de recréer un écosystème détruit, mais surtout de ne rien laisser derrière soi en partant. Une fois la partie terminée, les joueurs doivent retirer tous les éléments artificiels qui leur ont permis de reconstruire l’écosystème. Ils doivent donc prendre en compte que leurs choix ont des conséquences qui peuvent être négatives et que leur présence ne doit pas laisser de traces pour faire perdurer ce nouvel écosystème.
Aujourd'hui
Des initiatives pour des jeux-vidéos durables
De récentes initiatives permettent à l’industrie du jeu vidéo de s’impliquer à nouveau dans les problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Playing for the Planet est une alliance créée en 2019 qui regroupe plus de 30 grandes sociétés et associations de jeux vidéo. Chaque membre y prend des engagements personnels :
- Être neutre ou négatif en émission carbone.
- Mettre en place des initiatives au profit du développement durable.
Ainsi, UsTwo s’engage à planter un arbre pour chaque copie vendu, Unity, Microsoft et Sony mènent des recherches sur la décarbonation de leur industrie, et Ukie publie des guides pour concevoir des jeux verts. L’alliance organise par ailleurs la Green Game Jam, un événement où les studios collaborent pour imaginer, concevoir et implémenter du contenu lié aux ODD dans leurs jeux existants [61][62][63]. La Green Game Jam ayant touché plus de 130 millions de joueurs-euses en 2020, avec un potentiel de 200 millions en 2021, l’impact des jeux vidéo est indéniable[63].
Parmi ces jeux, Ubisoft propose une refonte de Riders Republic (2021), un jeu de sports extrême en ligne. Les joueurs-euses y font l’expérience de pratiquer des sports dans une montagne dévastée par des feux de forêts. Ils-elles doivent alors faire des actions en jeu afin de protéger les forêts et ne pas propager les feux. Autre approche, dans Horizon Forbidden West (Guerrilla Games, 2022), les joueurs-euses sont invités à remporter des trophées qui, en contrepartie, engagent l’éditeur à planter des arbres.
Aujourd'hui
Des initiatives pour des jeux-vidéos durables
De récentes initiatives permettent à l’industrie du jeu vidéo de s’impliquer à nouveau dans les problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Playing for the Planet est une alliance créée en 2019 qui regroupe plus de 30 grandes sociétés et associations de jeux vidéo. Chaque membre y prend des engagements personnels :
- Être neutre ou négatif en émission carbone.
- Mettre en place des initiatives au profit du développement durable.
Ainsi, UsTwo s’engage à planter un arbre pour chaque copie vendu, Unity, Microsoft et Sony mènent des recherches sur la décarbonation de leur industrie, et Ukie publie des guides pour concevoir des jeux verts. L’alliance organise par ailleurs la Green Game Jam, un événement où les studios collaborent pour imaginer, concevoir et implémenter du contenu lié aux ODD dans leurs jeux existants [61][62][63]. La Green Game Jam ayant touché plus de 130 millions de joueurs-euses en 2020, avec un potentiel de 200 millions en 2021, l’impact des jeux vidéo est indéniable[63].
Parmi ces jeux, Ubisoft propose une refonte de Riders Republic (2021), un jeu de sports extrême en ligne. Les joueurs-euses y font l’expérience de pratiquer des sports dans une montagne dévastée par des feux de forêts. Ils-elles doivent alors faire des actions en jeu afin de protéger les forêts et ne pas propager les feux. Autre approche, dans Horizon Forbidden West (Guerrilla Games, 2022), les joueurs-euses sont invités à remporter des trophées qui, en contrepartie, engagent l’éditeur à planter des arbres.
Aujourd'hui
Des initiatives pour des jeux-vidéos durables
De récentes initiatives permettent à l’industrie du jeu vidéo de s’impliquer à nouveau dans les problématiques liées aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Playing for the Planet est une alliance créée en 2019 qui regroupe plus de 30 grandes sociétés et associations de jeux vidéo. Chaque membre y prend des engagements personnels :
- Être neutre ou négatif en émission carbone.
- Mettre en place des initiatives au profit du développement durable.
Ainsi, UsTwo s’engage à planter un arbre pour chaque copie vendu, Unity, Microsoft et Sony mènent des recherches sur la décarbonation de leur industrie, et Ukie publie des guides pour concevoir des jeux verts. L’alliance organise par ailleurs la Green Game Jam, un événement où les studios collaborent pour imaginer, concevoir et implémenter du contenu lié aux ODD dans leurs jeux existants [61][62][63]. La Green Game Jam ayant touché plus de 130 millions de joueurs-euses en 2020, avec un potentiel de 200 millions en 2021, l’impact des jeux vidéo est indéniable[63].
Parmi ces jeux, Ubisoft propose une refonte de Riders Republic (2021), un jeu de sports extrême en ligne. Les joueurs-euses y font l’expérience de pratiquer des sports dans une montagne dévastée par des feux de forêts. Ils-elles doivent alors faire des actions en jeu afin de protéger les forêts et ne pas propager les feux. Autre approche, dans Horizon Forbidden West (Guerrilla Games, 2022), les joueurs-euses sont invités à remporter des trophées qui, en contrepartie, engagent l’éditeur à planter des arbres.
Les jeux sérieux face à la complexité
L’initiative Game4Sustainability.org a été créée afin de référencer les jeux sérieux pouvant être utilisés dans la recherche et l’éducation liées aux Objectifs de Développement Durable. Cette plateforme référence et répertorie les jeux sérieux selon les différents ODD traités et informe de l’objectif du jeu et des moyens de l’obtenir.
Parmi ceux-ci, l’Energy Transition Game est un jeu de plateau uniquement disponible sur demande auprès du Centre for Systems Solutions. Cette simulation de jeu de rôle permet aux joueurs de relever les défis de la transition des énergies fossiles vers l'énergie renouvelable. Dans ce jeu, l'énergie est essentielle pour assurer le bien-être des citoyens et les joueurs peuvent endosser le rôle d'un producteur d'énergie, d'un fournisseur d'énergie, d'une start-up technologique, d'un ministère ou d'une organisation de la société civile. Chacun-une joue un rôle différent dans un système énergétique complexe. Chaque rôle est lié à différentes décisions et responsabilités, laissant un espace aux joueurs-euses pour créer leurs propres stratégies.
Les objectifs à atteindre sont cependant difficiles, car la simulation est très poussée et inclut le prix de l'énergie, les coûts de transformation énergétique, la demande, la concurrence et la satisfaction des consommateurs. Tous ces éléments peuvent influencer les décisions des joueurs-euses. Dans un monde de jeu ouvert, tous les joueurs-euses peuvent librement interagir les uns avec les autres, conclure des accords, mettre en place de nouvelles politiques et proposer des solutions créatives. De cette façon, le jeu simule non seulement la complexité réelle de la transition énergétique, mais crée également un environnement où naissent les innovations.
Les jeux peuvent aussi s’appuyer et se référer à des situations très réelles. Lords of the Valley utilise le modèle réel d’un système fluvial pour recréer les défis de la gestion des vallées et de la coopération dans un environnement multipartite. Le jeu combine la résolution de problèmes complexes avec la dynamique des relations humaines. Les participant-e-s jouent le rôle de personnes vivant dans cette vallée, prenant des décisions au nom de différentes organisations. Ils-elles font face à de nombreux défis découlant des décisions des autres joueurs-euses et de l'imprévisibilité de l'environnement. Le jeu a été utilisé pour discuter des défis complexes de la gestion des vallées fluviales et de la transformation nécessaire pour atteindre la durabilité. Il a par ailleurs été utilisé pour améliorer la qualité de la communication et de la collaboration dans différentes organisations, publiques et privées [66].
Les jeux sérieux face à la complexité
L’initiative Game4Sustainability.org a été créée afin de référencer les jeux sérieux pouvant être utilisés dans la recherche et l’éducation liées aux Objectifs de Développement Durable. Cette plateforme référence et répertorie les jeux sérieux selon les différents ODD traités et informe de l’objectif du jeu et des moyens de l’obtenir.
Parmi ceux-ci, l’Energy Transition Game est un jeu de plateau uniquement disponible sur demande auprès du Centre for Systems Solutions. Cette simulation de jeu de rôle permet aux joueurs de relever les défis de la transition des énergies fossiles vers l'énergie renouvelable. Dans ce jeu, l'énergie est essentielle pour assurer le bien-être des citoyens et les joueurs peuvent endosser le rôle d'un producteur d'énergie, d'un fournisseur d'énergie, d'une start-up technologique, d'un ministère ou d'une organisation de la société civile. Chacun-une joue un rôle différent dans un système énergétique complexe. Chaque rôle est lié à différentes décisions et responsabilités, laissant un espace aux joueurs-euses pour créer leurs propres stratégies.
Les objectifs à atteindre sont cependant difficiles, car la simulation est très poussée et inclut le prix de l'énergie, les coûts de transformation énergétique, la demande, la concurrence et la satisfaction des consommateurs. Tous ces éléments peuvent influencer les décisions des joueurs-euses. Dans un monde de jeu ouvert, tous les joueurs-euses peuvent librement interagir les uns avec les autres, conclure des accords, mettre en place de nouvelles politiques et proposer des solutions créatives. De cette façon, le jeu simule non seulement la complexité réelle de la transition énergétique, mais crée également un environnement où naissent les innovations.
Les jeux peuvent aussi s’appuyer et se référer à des situations très réelles. Lords of the Valley utilise le modèle réel d’un système fluvial pour recréer les défis de la gestion des vallées et de la coopération dans un environnement multipartite. Le jeu combine la résolution de problèmes complexes avec la dynamique des relations humaines. Les participant-e-s jouent le rôle de personnes vivant dans cette vallée, prenant des décisions au nom de différentes organisations. Ils-elles font face à de nombreux défis découlant des décisions des autres joueurs-euses et de l'imprévisibilité de l'environnement. Le jeu a été utilisé pour discuter des défis complexes de la gestion des vallées fluviales et de la transformation nécessaire pour atteindre la durabilité. Il a par ailleurs été utilisé pour améliorer la qualité de la communication et de la collaboration dans différentes organisations, publiques et privées [66].
Les jeux sérieux face à la complexité
L’initiative Game4Sustainability.org a été créée afin de référencer les jeux sérieux pouvant être utilisés dans la recherche et l’éducation liées aux Objectifs de Développement Durable. Cette plateforme référence et répertorie les jeux sérieux selon les différents ODD traités et informe de l’objectif du jeu et des moyens de l’obtenir.
Parmi ceux-ci, l’Energy Transition Game est un jeu de plateau uniquement disponible sur demande auprès du Centre for Systems Solutions. Cette simulation de jeu de rôle permet aux joueurs de relever les défis de la transition des énergies fossiles vers l'énergie renouvelable. Dans ce jeu, l'énergie est essentielle pour assurer le bien-être des citoyens et les joueurs peuvent endosser le rôle d'un producteur d'énergie, d'un fournisseur d'énergie, d'une start-up technologique, d'un ministère ou d'une organisation de la société civile. Chacun-une joue un rôle différent dans un système énergétique complexe. Chaque rôle est lié à différentes décisions et responsabilités, laissant un espace aux joueurs-euses pour créer leurs propres stratégies.
Les objectifs à atteindre sont cependant difficiles, car la simulation est très poussée et inclut le prix de l'énergie, les coûts de transformation énergétique, la demande, la concurrence et la satisfaction des consommateurs. Tous ces éléments peuvent influencer les décisions des joueurs-euses. Dans un monde de jeu ouvert, tous les joueurs-euses peuvent librement interagir les uns avec les autres, conclure des accords, mettre en place de nouvelles politiques et proposer des solutions créatives. De cette façon, le jeu simule non seulement la complexité réelle de la transition énergétique, mais crée également un environnement où naissent les innovations.
Les jeux peuvent aussi s’appuyer et se référer à des situations très réelles. Lords of the Valley utilise le modèle réel d’un système fluvial pour recréer les défis de la gestion des vallées et de la coopération dans un environnement multipartite. Le jeu combine la résolution de problèmes complexes avec la dynamique des relations humaines. Les participant-e-s jouent le rôle de personnes vivant dans cette vallée, prenant des décisions au nom de différentes organisations. Ils-elles font face à de nombreux défis découlant des décisions des autres joueurs-euses et de l'imprévisibilité de l'environnement. Le jeu a été utilisé pour discuter des défis complexes de la gestion des vallées fluviales et de la transformation nécessaire pour atteindre la durabilité. Il a par ailleurs été utilisé pour améliorer la qualité de la communication et de la collaboration dans différentes organisations, publiques et privées [66].